Souvent synonyme de maladie, le vieillissement est de plus en plus présent autour de nous. L’espérance de vie n’aura jamais été aussi élevée qu’actuellement, et les naissances n’ont jamais été aussi peu importantes. 

Vous l’aurez compris : la population vieillit. Et avec le vieillissement arrive son lot de problèmes : perte d’autonomie, diabète, hypertension artérielle, maladies cardio-vasculaires,... Plus de 6 personnes sur 10 chez les 60-79 ans souffrent d’au moins une maladie chronique.

Et si l’augmentation de l’espérance de vie cachait une réalité inquiétante ? Vivre plus longtemps, oui, mais comment ?

15 médicaments en guise de petit déjeuner ou quand votre chimiste devient votre cuistot

34, c’est le pourcentage des plus de 65 ans qui se trouve en situation de polymédication.

Peut-être avez vous déjà connu, pour vous ou l’un de vos proches, cette situation :

La prise d’un médicament qui entraîne, par exemple, du reflux gastrique, vous obligeant à rajouter un médicament anti-reflux, lui-même créant un déficit de vitamine B12, vous obligeant à prendre de la B12,...

Bienvenue dans le cercle infernal de la polymédication.

Face à ces traitements multiples, une question se pose : n’existe-t-il pas une approche plus durable pour prendre soin de sa santé ?

Repeindre un mur humide

Imaginez, payer une entreprise pour régler un problème d’humidité dans votre maison. Quelle sera votre réaction quand vous vous rendrez compte qu’ils ont juste repeint le mur ?

Pourtant, c’est exactement le rôle de beaucoup de médicaments : si vous les arrêtez, vous retombez instantanément malade. Allez-vous repeindre votre mur tous les jours ?

Les bienfaits de la médecine moderne occidentale sont réels et incontestables, et les faits sont là : l’espérance de vie est de 80 ans en moyenne, alors qu’elle n’était qu’entre 50 et 60 ans dans les années 1920.

Mais il subsiste un problème : l’espérance de vie en bonne santé. Si vous vivez 80 ans, vous ne vivrez que 64 années avant d’être atteint d’une maladie chronique. 

Parmi elles, nous comptons les maladies cardio-vasculaires, le diabète, les maladies du système digestif, les maladies respiratoires, les maladies du système nerveux central,... 

Nous pensons que vivre 24 ans en étant malade, c’est beaucoup trop. D’ailleurs, saviez-vous que la majorité de ces conditions peuvent être évitées ?

Devenir jardinier

Vous êtes probablement un mécanicien. Lorsqu’un mécanicien tombe malade, il va chez le docteur. Son seul espoir : ressortir de là avec une pilule qui va tout guérir. Jusqu’à la prochaine maladie. Voilà ce qu’on entend par “être en bonne santé”. 

Pas de symptôme = pas de maladie.

Et si on poussait plus loin ? Et si, au lieu de se contenter de masquer les symptômes comme on repeint un mur humide, on s’attaquait à la cause ? Mieux encore, et si on empêchait la maladie d’arriver en devenant des jardiniers qui cultivent leur santé ?

Apprenons ensemble à cultiver votre santé

Le jardinier va prendre soin de ses fleurs, de ses légumes, les chérir et les arroser avec amour. Il va y consacrer du temps, de l’énergie, et de l’argent. Pour espérer avoir un grand et beau jardin, il faudra faire des efforts sans relâche.

Au lieu de parler de jardin, de fleurs, de légumes, parlons du coeur, des articulations, des muscles, du corps en général. Il est possible de cultiver sa santé.

Prendre soin de son corps, c’est mettre toutes les chances de son côté : moins de fatigue, moins de douleurs, moins de maladies. Être un jardinier de sa santé, c’est adopter des gestes quotidiens : alimentation équilibrée, activité physique, et gestion du stress. Chaque effort compte pour éviter de tomber dans le cercle vicieux de la maladie.

Nous pensons que la gestion des douleurs, au même titre que de toute autre maladie, doit entrer dans une démarche active. 

Il est temps de prendre les rênes de votre santé, et de transformer ces 24 années de maladie en des années de bien-être actif et épanoui. Devenez des jardiniers.